Quels contrats d'assurance pour protéger la bijouterie ?
ARTISANS-COMMERÇANTS Votre devis gratuitSi vous décidez d’ouvrir une boutique de bijouterie, il ne faut pas oublier d’avoir une pensée pour les assurances. En effet, ce type de commerce se trouve particulièrement exposé à une multitude de risques. On peut citer pêle-mêle des risques « classiques » qui touchent toutes les entreprises comme le dégât des eaux ou l’incendie et des risques plus spécifiques comme le braquage. Explications.
Comment être bien couvert ?
Le bijoutier ou la bijoutière doit veiller à une réévaluation aussi régulière que possible de ses différents stocks. En effet, la variation des stocks doit figurer en bonne place dans le contrat d’assurance bijouterie.
En pratique, il arrive que certains bijoutiers n’aient pas pris soin d’adapter leur assurance professionnelle pour tenir compte de cette variation des stocks et, à la suite d’un sinistre, leur compagnie d’assurances a considéré qu’ils n’étaient pas assez couverts. Ainsi, les professionnels concernés se sont vus appliquer la règle proportionnelle des capitaux contractuellement arrêtée et assortie parfois de pénalités diverses.
Qu’est-ce qu’une « marchandise précieuse » ?
Dans la filière de la Bijouterie-Joaillerie (HBJO), l’on trouve une distinction essentielle : d’une part, il y a les « marchandises précieuses » et, d’autre part, les « marchandises non précieuses ». Or, cette différenciation varie d’un assureur à l’autre et selon le genre de contrats souscrits.
Pour éviter toute erreur dommageable, il est nécessaire et indispensable de se reporter au contrat d’assurance bijoutier souscrit et, si le moindre doute subsiste, de faire appel à son conseiller en assurance.
Enfin, même s’il n’existe pas d’unanimité pour cette distinction entre « marchandise précieuse » et « marchandise non précieuse », de nombreuses assurances professionnelles considèrent comme étant des « marchandises précieuses » la quasi-totalité des bijoux en or.
Quelle assurance pour le fabricant de bijoux ? Et pour le détaillant ?
En règle générale, le niveau de protection nécessaire pour un fabricant de bijoux et un détaillant diffère. En cause, l’importance des valeurs en matières précieuses détenues par le premier professionnel cité, qu’il s’agisse de matières premières ou de produits finis.
Autre différence entre fabricant de bijoux et détaillant : la spécificité des risques à couvrir par l’assurance. Par exemple, si l’on s’intéresse aux seuls fabricants, la question du transport des marchandises apparaît assez essentielle. En effet, les transports sont plus nombreux pour le fabricant qui reçoit et expédie des marchandises dans le cadre de ses activités.
Comment se protéger du risque de braquage ?
Le bijoutier et la bijoutière ne doivent pas seulement être préparés à une éventuelle situation de crise comme une agression. En effet, ces professionnels doivent mettre en place différents moyens de prévention pour limiter les vols et leurs conséquences généralement préjudiciables à la pérennité de l’entreprise.
En pratique, nombreuses sont les bijouteries qui ont recours à des équipements (SAS d’entrée, diffuseur de fumée, marqueur ADN, vitrines sécurisées et renforcées,…). Quels que soient les moyens de prévention utilisés et mis en œuvre par le professionnel de la bijouterie, l’objectif est le même : dissuader les malfaiteurs et entraver leur action.
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