Actualités de l'assurance pour les auto entrepreneurs

Auto-entreprise : les VTC redoutent les véhicules autonomes

Publié le 26 novembre 2018 | Rédigé par
2275 vues

Véhicules autonomes : une menace pour les chauffeurs VTC ?

Application mobile qui compare les prix des plateformes VTC partenaires dont LeCab, Marcel et Uber ainsi que 400 chauffeurs indépendants, EureCab a interrogé les professionnels du secteur au sujet de la voiture autonome. Il ressort ainsi de cette étude inédite que l’arrivée de la voiture autonome suscite une crainte réelle chez les conducteurs de VTC inquiets de perdre leur emploi. Etat des lieux.

La voiture autonome plus sûre pour 14 % des VTC

Réalisé entre le 1er et le 7 novembre 2018 auprès de 150 chauffeurs VTC, le sondage d’EureCab laisse apparaître que 60 % des chauffeurs sont inquiets ou redoutent que leur emploi soit menacé du fait de l’arrivée des voitures « intelligentes » qui peuvent transporter des passagers même dans des zones urbaines à forte densité.

Autre enseignement de cette étude EureCab : seuls 14 % des conducteurs de VTC considèrent que la voiture autonome s’avère plus sûre qu’une voiture avec chauffeur. Les professionnels estiment que l’humain est capable de prévoir plus rapidement que la machine les « comportements erratiques et impulsionnels » des usagers de la route et des piétons.

13 % des VTC voient leur métier disparaître

L’enquête EureCab révèle que la majorité des chauffeurs de VTC (ndlr : 64 %) prévoit que les voitures autonomes ne seront présentes en ville qu’à partir de 2030.

En outre, 39 % des conducteurs VTC interrogés pensent que conduite autonome et conduite accompagnée continueront à coexister, et ce, en dépit de l’essor des véhicules « intelligents ».

Enfin, 13 % des professionnels du VTC se montrent assez pessimistes puisqu’ils sont persuadés que leur métier risque de disparaître complètement au cours de la décennie qui vient. Dans un communiqué, EureCab affirme que ce constat doit être mis à profit pour « créer des services humains à valeur ajoutée » qui justifieront la présence de ces professionnels « dans la voiture même si elle est autonome ».